le spitch :
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
mon avis :
Je retrace rarement l'histoire mais là je ressens le besoin de vous l'expliquer avec mes mots :
Dans un monde (qui pourrait être le notre) où l'Amour est considéré comme une maladie dangereuse des pontes ont trouver THE traitement. En effet, après avoir observé que les gens pouvait mourir par amour, être triste par amour, capable de sacrifice et abnégation : l'amour est devenue un problème de Santé publique !
Il a été jugé préférable d'y mettre un terme. Les jeunes sont opérés à leur majorité. Et après c'est OK! Ils peuvent vivre "safe". D'ici là : 0 mixité, 0 flirt, 0 démonstration d'affection (même les mères ne sont plus très aimante ça vous donne une idée de l'ambiance). La musique, les livres (OMG) , les films sont contrôlés (Roméo et Juliette sont classé :"horreur").
C'est dans ce monde de dingue que le lecteur suit Lena. Elle a hâte de se faire opérer et d'être enfin protégé. Même si elle est partagé. En effet sa mère n'a jamais assimilé le traitement et elle se demande indubitablement, si elle n'est pas comme elle : condamnée à vivre à la merci de ses émotions et de se cacher (car l'amour est contagieux !). Elle se souvient de la mélancolie de sa mère, mais aussi de ses gestes tendres et cela continue de la poursuivre même en rêve.
Une jeune qui doute (sans le savoir) + une amie intrépide !
La copine qui va l'inviter à profiter de ses dernière semaines de "liberté émotionnelle" en transgressant quelques règles...
A partir de là, l'auteur nous fait vivre par le biais de Lena la force d'un premier émoi, la beauté en toute chose... bref c'est beau de voir une jeune fille s'ouvrir au monde, à la vie et à l'amour...
L'écriture est fluide et agréable, je me suis laissé porter par Lena et sa soif parfois autocensurée du Monde. J'ai beaucoup aimé le concept "société sans amour" même si parfois j'aurais aimé en connaître, en savoir plus. En terme de raisonnement, de philosophie de vie ce livre amène à se poser des questions très intéressantes ! ^^
Je n'ai par contre été que peu surprise par le déroulement de l'histoire. Car même si le thème et l'écriture diffère, il suit la même trame que "Uglies" de Scott Westerfeld (que j'avais beaucoup aimé). Au début j'avais un peu de mal à me décoller de ces impressions de déjà vu, puis c'est passé.
Enfin, l'auteur frappe un grand coup (et ça il n'y pas vraiment dans Uglies) avec 150 dernières pages halletantes au possible. De révélation en découverte, en émotion... jusqu'au cliffhanger final. Et quand on sait qu'il faudra patienter un an (je crois) avant d'obtenir le t2 : c'est de la torture pure et simple qui devrait être condamnée, na !
des extraits pour vous convaincre :
Je préfère mourir selon ma propre volonté plutôt que de vivre selon la leur
L’Amour, le plus fatal des maux mortels : il vous tue, que vous soyez ou non contaminé.
Non, ce n’est pas exactement ça.
L’exécuteur et l’exécuté. Le bourreau. La lame. Le sursis de dernière minute. Le souffle court. Le ciel au-dessus de nos têtes. Le salut.
L’Amour : il tue, mais il sauve aussi.
Après le Protocole, je serai heureuse et en sécurité pour toujours. C'est ce que tout le monde dit, les scientifiques, ma soeur, tante Carol. Une fois que j'aurai été traitée, les Evaluateurs m'attribueront un compagnon. Dans quelques années, nous nous marierons. Depuis peu, je me suis mise à rêver de mes noces. Je me tiens sous un dais blanc, des fleurs piquées dans les cheveux, main dans la main avec un garçon, mais chaque fois que je me tourne vers lui son visage devient flou, comme lorsqu'une caméra n'est pas au point, et je ne incapable de distinguer ses traits. Sa main est froide, sèche, et mon coeur cogne régulièrement dans ma poitrine – dans ce rêve, je sais qu'il battra toujours au même rythme, qu'il ne s'arrêtera pas, ne s'emballera pas, mais se contentera de ce boum boum boum jusqu'à ma mort.
« On ne peut pas être vraiment heureux, si on n'est pas aussi malheureux parfois. Tu le sais n'est ce pas ? »
Le clair de lune éclaire ses omoplates qui luisent discrètement, m'évoquant des ailes repliées et les reproductions d'anges que j'ai découvertes dans mes manuels scolaires. Il est mince mais musculeux : à chacun de ses mouvements, je distingue les contours de ses bras et de sa poitrine, si étonnamment, si incroyablement, si magnifiquement différents de ceux d'une fille.
Son corps me donne des envies de course, de grand air, de chaleur et de transpiration. Ma poitrine se met à me brûler et à me picoter, comme si un millier de minusules oiseaux avaient été lâchés dans ma cage thoracique. (...) Avant, Alex me paraissait loin, à présent, il envahit la moindre parcelle de la pièce : il est si proche que je pe peux ni respirer, ni remuer, ni parler, ni même penser.
OMG ça me donne envie de le relire...
Foncez, lisez-le (sauf si vous pouvez patienter !)
Qu'est-ce que j'ai envie de le lire celui-là..... Graou ! ;-)
RépondreSupprimerGraou ? mais fonce! il se lit vite, a à peine le temps de passer par la case PAL ! c'est sans conséquence ! si l'envie est là : Succombe !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé également (et n'ai toujours pas publié mon billet d'ailleurs...)
RépondreSupprimerCette fin!!! Ooooouuuch!
Je VEUX la suite!
Hiiiiin c'est une série ?!!! Punaise, j'suis toujours l'ouest moi !
RépondreSupprimerJe le finis ce soir normalement, il me reste 40 pages à lire ^^
@ Mlle P. : oui comme tu dis vivement la suite !
RépondreSupprimer@ Pisinat : et oui , une trilogie il me semble ! Et bonne fin ! on peut échanger demain si tu souhaites extérioriser ! ^^ généralement ce type de fin invite à l'extériorisation ! Bonne soirée lecture !
Ah la la ce livre... ces personnages, cette fin... :)
RépondreSupprimerPfiouuu j'en ai encore des frissons ! :)
oui en espérant que la suite réponde aux attentes car le 1 est prometteur !!!
RépondreSupprimertu aimes tellemnt ça les cliffhanger Lily ... ^^
Je le lirai quand tu liras le deuxième tome. Comme ça, je n'attendrai pas. Zut, les séries. J'en ai trop.
RépondreSupprimersuper stratégie Syl. !!!
RépondreSupprimerlà il s'agit apparemment plutôt d'une trilogie .
Tssss, mais tu crois qu'on me détourne si facilement de ma croisade anti-PAL et de mes bonnes résolutions ?! ;-) Non, non, je note, je surligne, et j'attends, sagement !
RépondreSupprimerJ'ai fini donc jeudi soir... Eh beh, heureusement que j'ai appris grâce à toi qu'il y avait une suite, parce que déjà que j'ai versé ma petite larme, sans ça, ça aurait été les chutes du Niagara !!
RépondreSupprimerDear Lord, quand je pense qu'il va falloir ATTENDRE maintenantt O_O
@ bladelor : ok, respect, j'admire ! ^^
RépondreSupprimer@ Pisinat : hiii ! oui les chutes ! pour ma part je l'ai su après ! oui l'attente est notre lot quotidien de bookaddict ! =)
Encore un que j'aurais du acheter...
RépondreSupprimerne t'en fait pas ! à la fin il nous faut la suite tout de suite ! et elle arrive dans un an ! là différer est une marque de clairvoyance ! ^^
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