Merry Gentry, tome 1 : Le baiser des ombres de Laurel K. Hamilton

le spitch : 

Merry Gentry n'est pas une détective comme les autres. Elle habite Los Angeles, parmi les mortels, et mène une vie professionnelle et sentimentale plutôt calme et rangée. En réalité, elle est la Princesse Meredith NicEssus et a fui sa famille trois ans plus tôt - surtout sa tante Andais, Reine de l'Air et de l'Obscurité de la Cour Unseelie, qui n'a de cesse de vouloir la supprimer. Elle a toujours été exclue des siens parce qu'elle est mi-humaine mi-fey, qu'elle possède peu de pouvoirs. Lors d'une enquête où elle découvre le trafic illégal d'un aphrodisiaque magique - redoutablement efficace -, sa véritable personnalité se dévoile au contact de l'élixir ; et les Gardes de la Reine, créatures ô combien puissantes et viriles, partent aussitôt à sa recherche. Une course-poursuite enragée, semée d'ébats torrides, de complots et de combats magiques, conduit Meredith jusqu'à la Cour où elle connaîtra les desseins cruels que lui réserve sa tante machiavélique. Cruels, certes, mais placés sous le signe de la sensualité et de l'érotisme...

mon impression :

Voilà pour le plantage de décors.

J'avais acheté Merry Gentry pour découvrir Laurel K. Hamilton dont la série "Anita Blake" est la référence en ce moment sur la thématique et l'univers vampire. J'avais lu quelque part que L. K. Hamilton avait créé Merry Gentry pour y mettre tout ce qu'elle se censurait de mettre dans Anita Blake. Je m'étais dit : quit à découvrir un auteur, découvrir la version non censurée ! Eh ben la prochaine fois j'y réfléchirais à deux fois. 

J'avais lu les 2 premiers chapitres qui ne m'avaient pas convaincu, alors: mis de côté (oui moi il faut me convaincre rapidement! )

En arrivant sur livraddict, j'ai vu les avis de quelques uns qui faisaient le constat d'une histoire qui démarre un peu à retardement. Donc décision est prise de continuer. J'avance petit à petit.

Les éléments se mettent petit à petit en place mais c'est 

assez brouillon à  mon goût, de plus certaines

 réactions semblent assez inappropriées. 

Je persiste car Azariel affirme que l'histoire s'améliore, 

donc je continue (bête et naïve).

Il y a un truc qui m'inquiète c'est la manière dont "le plaisir" 

est traité. 

En dehors de l'aspect "lemon" l'auteure semble donner une 

place à la douleur , la peur, et la souffrance dans les rapport 

sexuels. Je me suis dit : "Si je sens que ça dérive sur ce côté 

là je m'arrête".Et c'est à près ce qui s'est passé. 

La limite n'est pas franchie, mais avoir comme ça un récit qui flirte avec mes 

propres limites je ne peux pas , donc je le plis et hop on passe à autre chose. 

J'ai donc arrêté à la moitié. L'histoire semblait décoller  mais je ne comprenais 

pas les choix de Merry, ni ses attirances,  alors voilà. 

l'avis d'un collègue de Babelio que je trouve tellement juste :

Trop de sexe.

Est-ce possible? Eh bien oui, dans Merry Gentry, c'est possible. 

On en oublierait presque qu'il y a une histoire entre temps. 

L'héroïne pratique le sexe avec tout le monde et n'importe 

qui, ou plutôt avec tout et n'importe quoi : toute créature correctement 

pourvue est susceptible d'y passer. Et attention, pas du sexe pour 

jeune fille fleur bleue. Non, de la baise grasse, agressive, violente parfois. 

Bref, manifestement pour moi, trop de sexe. On est dans d'excès.

Mais malgré tout, le livre est sympa, et on a envie de lire la 

suite des aventures de Meredith, entre deux séances acrobatiques. 

Car oui, la question est cruciale: va-t-elle procréer et avec qui??

Moi en tout cas je ne continuerais pas 

Désolé pour la mise en page! 

Je sais pas pourquoi mais ce soir, ça veut pas!